Celibataires, couples separes, amants : l’epreuve d’amour a l’heure du confinement
Tinder vais garder secret son nombre d’utilisateurs mais a deja indique que 55 % de ses inscrits ont moins de 24 ans.
Notre description a change. Mes utilisateurs du site de rencontres Tinder se mettent a Notre page. Depuis les mesures de confinement, la detresse s’est emparee des celibataires de l’ensemble de bords, au Bearn tel ailleurs. Sur son profil, Tophe, Palois de 34 ans, ne perd pas le nord. « Cherche quelqu’un pour passer le confinement dans des conditions plus agreables. Ni toux, ni fievre. » Malgre ses garanties de bonne sante, nos pretendantes ne se precipitent nullement sur sa messagerie.
« Je trouve bizarre que l’application ne soit gui?re simplement fermee, dit-il, contacte via Tinder par ‘‘Sud Ouest’’. Une application de rencontres est a l’oppose des mesures de distanciation sociale actuelles. En fera.
La description a change. Les utilisateurs du site de rencontres Tinder se mettent a Notre page. Depuis les mesures de confinement, la detresse s’est emparee des celibataires de l’ensemble de bords, dans le Bearn comme ailleurs. Sur son profil, Tophe, Palois de 34 annees, ne perd nullement le nord. « Cherche quelqu’un pour passer le confinement dans des conditions plus agreables. Ni toux, ni fievre. » Malgre ses garanties de bonne sante, nos pretendantes ne se precipitent gui?re sur sa messagerie.
« Je trouve bizarre que l’application ne soit jamais simplement fermee, dit-il, contacte dans Tinder par ‘‘Sud Ouest’’. Une application de rencontres est a l’oppose des mesures de distanciation sociale actuelles. En fait, je l’avoue, mon profil est quelque peu ironique. Rassurez-vous, discuter n’a jamais tue personne, meme si l’abstinence va etre dure a supporter. Les mecs vont etre tentes de se approcher. » Lui a fera une croix i propos des tete-a-tete. Son profil sert plutot de vitrine, voire a passer le temps.
« On discute plus un moment »
Sur Tinder, le confinement renvoie a la solitude. Cedric, 34 annees, vit seul avec son chat. Moyen lui semble long. « Je n’ai gui?re mis mon profil en stand-by, justement parce que ca occupe quand tu vis seul. Je n’avais aucun rencard prevu avant le confinement mais si ca avait ete l’eventualite, j’aurais reporte a une date indeterminee. farmersonly »
Sur l’application, les meufs aussi annoncent la teinte : « Viens me divertir pendant le confinement », peut-on lire sur le profil d’Anna ; « Photos en prive. En ces moment de confinement, ne soyez nullement timides », invite Claire. « J » propose du troc : « En galere de PQ, je propose un macaroni et un spaghetti contre trois feuilles triple epaisseur. J’ai du gel hydroalcoolo et de l’alcool tout court. »
Tous n’ont gui?re d’autre choix que de vivre la rencontre et ses premiers emois a distance. « C’est l’occasion de prendre le temps de se connaitre avant de se jeter l’un concernant l’autre. Pour un coup. », ecrit Christopher, 34 ans. « On discute plus un certain temps, on fait de nouvelles aptitudes, ajoute Kamel. Au final, ca pousse a J’ai consommation. Ce n’est pas tres charmant dit comme ca, mais c’est reel. » Un nouvelle dont l’alias est « Euh », 27 ans, y voit une opportunite. « Je me suis reinscrit via Tinder a l’occasion du confinement. J’ai moyen de parler. Mais j’habite frustre aussi, dorenavant que j’ai fera la vaisselle et le jardin, moyen est long. »
Attendre et respecter les gestes barrieres n’est nullement une vertu Afin de la totalite des inscrits via l’application de rencontres. « C’est legerement tot Afin de dire quoi que ce soit, mais effectivement, etant un homme dont des relations affectives sont aussi importantes que la ti?che ou manger, je sais que ca va vite etre complique », confirme sans detours Alex, 33 annees.
J’ai terrible attente des amants
Notre confinement ne bouleverse nullement que la vie des celibataires en quete d’amour. Les relations extraconjugales paraissent au point mort. Il n’a pas ete aussi difficile de tromper son conjoint lorsqu’on est assigne a residence. Il va falloir bien se resoudre a ne plus se voir et communiquer avec plus de difficulte. Gonzague (1) et une bearnaise, Anais (1), en font la douloureuse experience. « J’habite dans un autre departement que le sien, explique le mari adultere. Naturellement, ma moitie ne sait rien de cette relation et mes nombreux deplacements specialises me permettent de conserver cette confidentialite. Ou plutot me permettaient. »
« Aujourd’hui, j’suis confine i la maison avec ma moitie et mes deux enfants. Je ressens le besoin de parler avec celle qu’il faut bien appeler ma maitresse, desormais. Heureusement, les outils numeriques sont plethoriques et permettront de converser et d’echanger textes et photos. Cela oblige bien ainsi a diverses « acrobaties » inedites comme conserver son portable sur soi, pretexter de jouer dans le telephone, ou bien user et abuser de l’alibi lie aux reseaux sociaux. De surcroi®t, l’attestation de deplacement permettra une sortie dediee a l’activite physique. L’occasion de lui telephoner, voire d’effectuer des visio en toute discretion. On se sent un peu comme au bout d’un nouvelle monde, alors Quand je la vois et que j’entends sa voix, c’est comme une bouffee d’oxygene ! »
Rendez-vous au supermarche
Anais, la « maitresse de Gonzague » reste en mode « petage de plomb ». Elle doit admettre que son mari est confine avec son epouse 24h/24.
« C’est un Tres tres bon travaux d’acceptation, d’abnegation. Je sais que notre relation peut se terminer s’il arrive a retrouver une relation pimentee avec sa cherie. Ca est en mesure de etre bien l’inverse. En tout cas, votre periode de confinement est limite petainiste. C’est le grand retour de la famille, du papa et de la maman. Mes maris rentrent a domicile, les femmes cousent et nos bambins jouent. Les maitresses delaissees doivent se contenter de messages voles. Manque sur qu’elles tiennent finir. »
Notre confinement impose une nouvelle gymnastique des relations humaines, avec peu d’alternatives, si ce n’est aucune. Ceux qui ne veulent jamais se voir doivent se voir. Ceux qui veulent se retrouver, doivent recevoir. Tout est remis a plat. Le confinement laissera des traces. Gonzague le confirme. « Je prends cette periode tel une occasion d’eprouver ma relation legitime a la maison. »
La situation exceptionnelle developpe la creativite. Alex imagine deja De quelle fai§on dejouer les mesures sanitaires. « Je trouve ca frustrant le virtuel pour faire connaissance, ca ne sert pas a grand-chose. Cela n’y a rien de mieux que le reel. Honnetement, j’imagine qu’en allant Realiser quatre courses, il se peut que je fasse un detour. » Et pourquoi pas ne pas donner rendez-vous au supermarche ? « Et faire des galipettes entre le rayon biscotte et pain de mie », ose-t-il fantasmer.
(1) Les prenoms ont ete modifies.